La violence et la dependance des jeux vidéos.

1. Addiction :

 
La dépendance au jeu vidéo désigne un trouble psychologique caractérisant un besoin obsessionnel de jouer à un jeu vidéo. Nous pouvons également constater que l'addiction aux jeux vidéo entrainait chez les joueurs un comportement compulsif et répétitif un peu comme chez les personnes dépendantes de drogue ! On parle alors d'addiction lorsque le joueur se coupe totalement de la réalité et ne peut plus se passer de ce réel  besoin qu'il a de jouer , le jeux devient sa principale source d'intérêt en laissant de côté ( ses amis , sa famille , ses autres loisirs , l'école ) c'est de la cyberdépendance ! Le monde des jeux vidéo n’est pas uniforme. Les différences entre les jeux d’action, de stratégie ou de réflexion sont majeures. Ils suscitent des intérêts différents chez les joueurs. Des titres sont proposés pour les tout petits, d’autres s’adressent à un public majeur uniquement. Certains jeux se jouent seul ou à plusieurs, sur le même ordinateur ou à distance via Internet. Les MMORPGs sont probablement le type de jeu le plus souvent associé aux problématiques addictives, ce qui ne signifie pas bien entendu qu’ils soient dangereux par essence. Il s’agit comme toujours de pouvoir pratiquer avec mesure.
Des études ont été faites sur un grand nombre d’«addict », et d’après les chercheurs, les joueurs deviendraient dépendants parce qu’ils avaient déjà des problèmes d’intégration sociale auparavant. De ce fait ils ne se réfugient pas, mais s’ouvrent à un autre monde où ils seront acceptés, où les membres de ce monde seront comme eux et les comprendront.
- Controverse :
Certains psychiatres remettent en cause la notion d'addiction appliquée à des objets qui ne sont pas des drogues, comme les jeux vidéo, le travail ou le jogging, argumentant que dans ce cas, on pourrait avancer que toute passion est pathologique.

2.Violences :

 
Des recherches sur l’agressivité ont permis de dégager un lien entre les comportements agressifs et les jeux vidéo violents. Une recherche a permis de conclure que le fait de jouer à des jeux vidéo violents stimule les pensées, les émotions et les comportements agressifs et détruit petit à petit les comportements adaptés à une vie en société. Certaines études ont d’ailleurs démontré que lorsque les élèves diminuent le temps qu’ils consacrent aux jeux vidéo, leur niveau d’agressivité diminue également.

La violence est un élément majeur des jeux vidéo. Il faut pourtant nuancer puisqu'il y a différents degrés. La violence enfantine de Pokémon, par exemple, n'est pas comparable à la cruauté de Quake. Cependant, la violence qui y est présentée se veut souvent extrême :
    •    Elle est sans pitié et explicitement décrite (sang qui gicle, hurlements, tortures, etc.). L'amélioration de la technologie entraîne une description de plus en plus réaliste de la mort et de la souffrance.
    •    « La violence, dans bien des jeux, peut paraître d'autant plus condamnable qu'elle ne cherche même pas à se présenter comme un instrument, regrettable mais malheureusement inévitable, permettant l'accession à un monde meilleur ou la défense de valeurs éthiques », comme l'écrit Pierre Bruno (auteur de Les jeux vidéo, 1993).
Il est difficile d'affirmer sans équivoque que la violence dans un jeu vidéo va inciter l'enfant à se comporter violemment. Si pour certains ce lien existe, pour des auteurs comme Frédéric et Alain Le Diberdier (1993), les jeux vidéo sont un moyen de canaliser la violence chez l'enfant à des moments particuliers.
Plusieurs études ont été menées sur le sujet, mais un consensus n’est pas établi sur la question.  Des chercheurs affirment que la violence dans les jeux vidéo amène les gens à adopter des comportements plus violents.  Au contraire, d’autres chercheurs ont dit ne pas avoir vu de changements significatifs dans les comportements des individus testés et mettent en avant l’importance du rôle des parents dans l’éducation de l’enfant.  De plus, certains chercheurs ont remarqué que l' aptitude à des résolutions de problèmes était développée par le contact avec les jeux vidéo.
Par contre, ces conclusions partagées n’ont pas empêché certaines personnes et certains groupes de protester contre ce qu’ils considèrent comme un trop grand niveau de violence dans ce divertissement.  Des gens, comme l’avocat américain Jack Thompson, militent pour une censure de la violence dans les jeux vidéo.  Des organismes furent créés, comme l’Entertainment Software Rating Board (ESRB), dans le but de côter les jeux afin d’avertir les parents sur la teneur du jeu qu’ils achètent pour leur enfant.

3.La violence dans la société reflete sur les jeux vidéo :

Notre société est violente : on peut voir la violence dans les actes, dans les paroles, les révoltes . La violence ne cesse de ressurgir dans la brutalité des relations. Lors des tueries scolaires, la part de responsabilité des jeux vidéo violents est souvent évoquée. Ainsi pour certains, un « trait dominant chez ces meurtriers est qu'ils sont fascinés par des jeux vidéo violents, qui, consommés à haute dose, provoquent une désensibilisation par rapport à l'acte criminel » alors que pour d'autres, il n'y a pas de lien prouvé de cause à effet entre la pratique de jeux vidéo et la violence des jeunes, les jeux servant souvent à tort de « bouc émissaire » pour expliquer ces tueries.
Harris et Klebold, responsables de la fusillade du lycée Columbine (1999, Littleton, Colorado, États-Unis), étaient fans de jeux vidéo tels que Doom et Wolfenstein 3D6. La responsabilité de ces jeux a été évoquée. Après la tuerie, plusieurs poursuites infructueuses ont été déposées contre les fabricants de certains jeux vidéo par les parents de certaines des victimes. Selon les plaignants, sans l’influence de ces jeux vidéo, le massacre n’aurait pas eu lieu. On aurait retrouvé un film tourné par les deux meurtriers témoignant de l'influence qu'aurait eut Doom dans la tuerie.

Les jeux vidéo ne sont pas forcément responsables de la violence actuelle dans notre société qui persiste depuis des années notamment avec toutes ces guerres !